La réputation de San Pedro se construit sur son « port autonome ». Le deuxième port ivoirien en termes de tonnage, derrière le port autonome d’Abidjan. Il est aussi l’un des plus importants ports maritimes d’Afrique de l’Ouest (source Wikipedia). Mais, si San Pedro est célèbre, c’est également pour les différents visages qu’elle présente. Promenade rapide.
San Pedro, c’est d’abord des plages où se prélassent, ça et là, de nombreux touristes. Des hôtels et des restaurants en bordure de mer. Du soleil et des rochers que viennent embrasser de grandes vagues. Passage obligé pour tous ceux qui arrivent dans cette ville.
Mais San Pedro, c’est aussi la « ville poussière ». Il n’y a presque plus de routes. L’air est rempli de particules de sable. Au passage des voitures, les piétons se bouchent les narines. Les nuages de poussière rivalisent avec les nids de poule. « Heureusement que le chef de l’État est passé par ici. Les choses vont peut-être changer », lance, un peu dégouté, un chauffeur de taxi.
Et puis, il y a le San Pedro des bidonvilles. Bardot. Considéré comme l’un des plus grands bidonvilles de l’Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui, ce quartier s’est modernisé. Les baraques ont laissé place à des maisons en dur, des centres de santé, des écoles, de l’électricité. On est loin, bien loin du cliché classique.
Texte Israël Yoroba & Photo : Jacques Kouao.
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